L’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro a vu sa peine réduite et a commencé à purger sa peine en novembre. Selon les calculs, il pourrait rester en prison pendant huit ans avant une éventuelle libération anticipée. La proposition de loi visant à réduire sa peine de plus de six ans à deux ans et quatre mois a été largement soutenue par la Chambre des députés. Malgré la forte majorité conservatrice au Parlement brésilien, les partisans de Bolsonaro tentent de faire adopter un texte pour une amnistie totale, sans succès. Le Sénat, avec une majorité moins accentuée, devra se prononcer sur la réduction de peine. Des sénateurs ont déjà exprimé des réserves quant au texte actuel, soulignant qu’il pourrait bénéficier également à des délinquants de droit commun. L’entrée en vigueur de la réduction de peine de Bolsonaro pourrait être retardée si le président de gauche, Lula da Silva, censure le texte avant sa promulgation. Dans tous les cas, le Parlement aura le dernier mot et pourra voter pour l’annulation du véto présidentiel, reportant ainsi la décision à l’année électorale de 2026.




